Jour 23 : O Pedrouzo >>> Santiago de Compostella.
9h00 : C'est parti pour cette dernière étape qui nous mène au sanctuaire.
Soleil levant, ciel clair au dessus des nappes de brouillard qui s'éfilochent dans les creux de vallées.
Le soleil va être chaud !
A Lavacolla dans le brouillard.
Fameux lieu où, il y a longtemps, les pèlerins se lavaient avant leur présentation au Saint.
Nous voilà à 10km du but... Merci à l'anonyme qui a bien voulu nous immortaliser à cette borne !
Nous marchons dans une colonne infinie de pèlerins à petits ou à gros sacs...
Souvenir du Monte do Gozo avec ses pèlerins colossaux qui nous offre un panorama sur Santiago et les clochers de sa cathédrale. Moment d'émotions. Emerveillement.
Nous entrons dans la vieille ville. Les clochers de la cathédrale sont au bout de la rue.
Passage par le marché couvert...
...où nous découvrons les zamburinas que nous avons hâte d'avoir dans notre assiette !!!
Et la photo finish !!!
Le réseau social du soir :
Jour 23 : Voilà, on l’a fait… sommes arrivés à Santiago de Compostella à 13h au terme d’une marche de 19km.
Après une nuit pas terrible du fait d’un lit trop dur et d’une route passante, sommes partis dès 8h. Lumière crépusculaire. Nappes de brouillard mais ciel étoilé qui annonce une belle journée. Le chemin est déjà très fréquenté. Groupes de tous âges. Pèlerins solitaires. Chacun marche à son rythme. Tout le monde est joyeux. C’est une fête d’arriver à Santiago. Alors plus besoin de suivre le marquage ou d’avoir recours au téléphone, il suffit de suivre le mouvement. Impossible de s’égarer.
On a croisé peu de personnes connues ces dernières semaines. On a retrouvé Marc et Karin, les amis de Baudwijn, sur la place d’Obradoiro, et salué quelques connaissances du chemin avec lesquelles on n’a pas eu l’occasion d’échanger. Ainsi quand on arrive sur la place de la cathédrale, on éprouve un immense sentiment de satisfaction d’avoir accompli une chose extraordinaire mêlé à un sentiment de frustration de ne pas recroiser certaines personnes avec lesquelles on a partagé des bons moments durant ce chemin. Mélange bizarre qui a duré un bon moment.
Bureau des pèlerins pour obtenir notre « certificat de pèlerin » : occasion de rire avec une hollandaise et des espagnols grâce à un contrôleur à la discipline militaire dans le respect de la distanciation sociale. Avec la fatigue, les nerfs lâchent et l’impatience grandit au bout de presque une heure et demi d’attente. Nous sommes les numéros 733 et 734.
On ressort légers avec notre tampon et notre certificat. Cette étape de notre périple est finie… on a du mal à réaliser.
Après une bonne douche, nous ressortons manger. La ville est très animée. Beaucoup de gens partout dans les rues. La ville ancienne est très agréable. En chemin, on croise Baudwyn. Ravis de le revoir aujourd’hui. On se remercie des bons moments passés ensemble. On espère se croiser sur chemin du Cabo Fisterra et chacun reprend son chemin.
On s’installe dans une pulperia et on passe commande : piments de Padron, poulpe, zamburiñas (petites coquilles Saint-Jacques, sorte de pétoncle ?), navaras (couteaux) et verre de vino Blanco . Un régal !
Sur l’itinéraire du retour, passage par une heladeria. Hmmmh !
Voilà, on se fait plaisir et on profite de Santiago by night.
Contents de l’aboutissement de ce chemin (même s’il n’est pas encore terminé), et de tout ce qu’il symbolise dans notre histoire de vie à deux. Ce soir, on s’endort simplement satisfaits… d’autant plus qu’on a un excellent lit !
On pense bien à vous.
Des bises à tous.
OLEM
Le Lucane vous emmène voir :
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