lundi 10 février 2025

CHEMIN de COMPOSTELLE 2024 / Jour 19 : FIN - Retour par Pampelune et Zarautz.

Jour 19 : Vendredi 11 octobre 2024
FIN - Retour par Pampelune et Zarautz.

Levés vers 08h pour rassembler nos affaires. Certaines puent littéralement. Nous les enfermons dans un sac que nous laissons dans la voiture.
Un café de la plazza Major nous offre une table pour le petit-déjeuner. Endroit très sympa avec sa vermuteria, ses cartes en castillan et en navarrais, ses journaux remplis d'hommages vibrants au héros national tout juste retraité... Monsieur Nadal pour son incroyable carrière sur les cours.
Nous faisons quelques achats de souvenirs, tels des gamins en voyage scolaires !!!! Au fond de la boutique, six taureaux naturalisés plus vrais que nature prêts à poser pour une séance photo bien moins risquée que celle qu'on pourrait faire lors de la véritable cavalcade des fêtes de Pampelune en juillet. Bon, on n'a même pas relevé le défi de la séance photo au fond de la boutique.
Nous nous perdons dans les rues du centre ancien à proximité de la cathédrale. Des rues paisibles qui nous ont mené jusqu'aux remparts de la citadelle qui surplombent la vallée de l'Arga et regardent les Pyrénées.
Nous revenons à la voiture. La sortie du parking se fait sans encombre. Nous avions quelque appréhension à utiliser le système de paiement OnePark. Il s'est avéré être au point. L'appli du traducteur nous a permis de nous comprendre avec le gardien du parking. On n'arrête pas le progrès. Le téléphone portable avec ses appli nous ont fait passer, cette année particulièrement, au stade du pèlerin puis du touriste 2.0.
Nous quittons le parking de la plazza de Toros en passant devant les arènes. Un temple dédié à la corrida. La télévision espagnole en diffuse tous les jours. Une tradition espagnole... qui ne me plait pas. Combat... toréro... épée... marre de sang... agonie du taureau... Beurk !
Nous sortons de Pampelune et prenons l'autoroute vers Zarautz, ville balnéaire de la côte basque entre San Sebastian et Bilbao.
Route sans encombre. Autoroute fluide. Paysages pré-pyrénéens que nous aimons beaucoup.
Quelques péages avec des caisses où l'humain est encore présent. Nous apprécions fortement. Chose à laquelle nous ne sommes plus habitués en France. 
Arrivés à Zarautz, nous laissons, à nouveau, la voiture dans un parking. Nous trouvons l'hôtel. La chambre est au 1er. Spacieuse et bien insonorisée. Nous ressortons pour PROFITER.
Flâner jusqu'à la plage. 25°C. Grand soleil. Nous baigner. Me baigner... j'hésite car j'ai fait un malaise l'année dernière dans la baie des Trépassés après un bain de mer. Je suis donc resté très raisonnable, trop. L'eau est à 20°C. Excellente. Olivier, lui, n'hésite aucunement... il s'y jette.
Et il a bien raison.
Je marche dans les vagues mais ne me jetterai pas à l'eau. Ca fait déjà un bien fou.
Après ça, nous trouvons un café fréquenté par des habitués. On y parle basque. Le patron bon vivant nous apporte les assiettes de poulpe que nous avions commandées. Nos papilles sont ravies. Le poulpe est coupé sur de fines rondelles de pommes de terre, le tout arrosé d'huile d'olive, de gros sel et de paprika. Nous quittons le lieu sur un "egun on" de la part du patron... Merci en basque !
En déambulant dans le centre-ville, nous retrouvons les marques du Camino del Norte. Elles nous ramènent sur le chemin que nous avions emprunté en 2019. Quelques souvenirs reviennent. Et oui, on se souvient du chemin qui sort de la ville en passant devant le beffroi, cette tour surmontée de grosses cloches qui jouxte l'église de la paroisse Andre Mari Benetazkoaren. Le chemin sort ensuite de la ville, rejoint le front de plage et suit la route côtière en direction de Getaria. Nous n'avions fait qu'une pause à Zarautz dans un joli jardin du centre ville. Nous avions poursuivi vers Getaria jusqu'à Zumaia, C'est au camping que nous avions passé la nuit dans une tente louée sur place ! Nous avions marché avec Erwan, notre copain briochin, une bonne partie de cette journée. Excellent souvenir.
Après ce travail de mémoire, nous faisons une pause dans le jardin de la paroisse. Moment de tranquillité, au soleil. Le musée ouvre ses portes dans la tour aux grosses cloches. Nous allons voir... Un jeune homme nous accueille et propose de nous faire une visite guidée. Il parle un très bon anglais qu'il parle aussi rapidement que sa langue maternelle, le basque espagnol. Cela nous demande un bon moment d'adaptation pour suivre la conversation. Il nous emmène dans l'église pour nous dévoiler les secrets qui se cachent dans son sous-sol. Tombes néolithiques. Bases de murs de différents bâtiments plus anciens.
Au détour de ses explications sur les datations des trouvailles archéologiques, il nous livre quelques détails qui le passionnent. Par exemple, une femme a été retrouvée allongée sur le ventre dans son sarcophage. Pourquoi a-t-elle été enterrée ainsi ? L'hypothèse la plus probable est qu'elle devait être considérée comme une sorcière quand elle est morte. Il ajoute qu'elle n'a pas été enterrée vivante.
La visite s'est poursuivie dans la tour où se trouve le musée. Panneaux explicatifs sur le peuplement du néolithique qui a disparu, puis sur d'autres groupes humains revenus à l'âge du fer pour ne plus en partir. Cette société a vécu en lien avec la terre et la mer. Le 1er seigneur de cette communauté aurait donné son nom à cette ville. Nous descendons au sous-sol. Le sol vitré laisse entrevoir des sépultures dans des sarcophages de pierre. On peut voir aussi les blasons des familles puissantes de Zarautz. Certaines avec la baleine pour emblème, preuve que la mer est une ressource importante. Quelques trouvailles de l'époque romaine et du Moyen-Âge comme des poteries sigillées et des pièces de monnaies.
Nous discutons un bon moment. Nous quittons notre jeune guide passionné et magnifique.
Puis notre soirée va se passer dans un des bars de la plazza major à manger d'excellents tapas et boire un excellent vin blanc. La station balnéaire accueille beaucoup de monde pour ce week-end de fête nationale. En effet, le 12 octobre est le jour de l'hispanité, "el dia de la hispanidad", dans tous les pays hispaniques. Il s'agit du jour où Christophe Colomb a vu apparaitre en 1492 la terre de l'île Guanahani en Amérique centrale après sa première traversée de l'Atlantique à la recherche de l'Inde.

Il m'a été difficile de finaliser cet article. Le retour à la réalité est toujours compliqué. Le travail occupe beaucoup et prend rapidement le dessus sur toute autre occupation... Cela reste à méditer...
De plus, une panne informatique a retardé la publication mais le voilà enfin ccccghyhyg.


PETIT TOUR DANS LE CENTRE-VILLE DE PAMPELUNE DANS LA MATINEE

Au fond de la boutique de souvenirs, la cavalcade des taureaux naturalisés semblent plus vraie que nature ! Nous aurions pu nous y faire photographier en tenue traditionnelle...
Nous avons déjà pris le petit-déjeuner... dommage !
Détail d'une jolie façade art déco.
Panorama depuis la citadelle sur la vallée de l'Arga et les Pyrénées.

AUTRE AMBIANCE L'APRES-MIDI : ESCALE à ZARAUTZ.
La côte atlantique est une escale délicieuse sur le chemin du retour. Nous faisons durer le plaisir.
Temps exceptionnel. Soleil au beau fixe : 25°C. Eau à 20°C. Baignade de rigueur...


Après le bain, un peu de nourriture terrestre.
Nous déjeunons à l'heure espagnole : Pulpo à la Gallega, verre de vin blanc ou bière.

Beffroi.
Eglise.
Jardin de l'église.
Musée de la commune.

Blason d'une des puissantes familles médiévales ayant bâti leur fortune sur la pêche à la baleine.
Plazza Mayor.
18h20 : 24°C. Le ciel de couvre.
Promenade de Zarautz.
Il doit y avoir erreur...
20°C... plus réaliste
Et la soirée se termine par un rituel incontournable... LA glace !!!

OLEM
Le Lucane vous emmène voir :

🐜🐾🐛🐉🐝🐞🐾