GR 7 - 14ème étape : 19km au départ de l'Espérou. Le lundi 06 octobre 2025.

 De l'Espérou au Vigan : dernière.

Hé bien, voilà. La dernière étape de ce périple a démarré ce matin à 08h20. Nous ne nous sommes pas pressés. Mais une fois le petit-déjeuner pris et le sac chargé, il ne reste plus qu'à prendre le chemin.

Nous avons souhaité bon chemin de Saint-Guilhem à nos deux compagnons qui ont partagé le gîte avec nous. Le premier nous a emboîté le pas. Le second a visiblement pris son temps pour démarrer plus tard. Passage par le bar-épicerie ouvert ce lundi à notre surprise. A peine rentré, la patronne me dit : "Ah non, je ne fais pas de sandwich. Mon pain n'est pas décongelé et aujourd'hui lundi, il n'y a que le bar ouvert. L'épicerie est fermée." Je lui demande alors ce qu'elle peut me proposer à emporter. Elle me répond : "j'ai des paquets de chips et je peux vous vendre un saucisson. Et vous n'avez pas pensé demander un pique-nique à votre hébergement ?". La moutarde commence à me monter au nez. Je lui dis que je passe ce matin voir chez elle, c'est parce que ça n'était pas dans les options proposées. Donc soit vous me vendez votre saucisson et vos chips, soit je claque la porte". Elle m'a vendu le saucisson et les deux petits paquets de chips à un prix normal fort heureusement.

Le chemin grimpe légèrement. Nous sommes en forêt. Il fait frais/froid. Nous restons couverts. On chemine sur des belles voies forestières en alternance avec des sentiers herbeux au mieux ou rocailleux au pire. Mais beau chemin.

Et puis d'un coup, c'est la descente. C'est long. Les pieds souffrent surtout avec des chaussures en fin de course. Ma cheville droite morfle aussi. Je me la suis bien tordue hier soir alors qu'on marchait sur la route. Mais il a suffi d'un trou alors que je regardais ailleurs. Aïe !

Ça ne m'handicape pas aujourd'hui mais ça me gêne. Merci diclofenac mis ce matin qui atténue.

La descente est donc longue et physique. Chips et saucisson agrémentent nos pauses faute de lieu de restauration ouverts ce jour sur l'itinéraire.

Pause à Aulas. Très beau village aux ruelles mystérieuses entre et sous les maisons. On s'y perd un instant.

Encore 3,5 kilomètres.

Nous cheminons sur d'anciennes terrasses de culture méditerranéenne entre des murets de pierres sèches. C'est très beau. Le soleil est chaud. J'ai opté pour le short et le t-shirt.

Nous perdons de l'altitude. Fini les hauteurs à plus de mille mètres. En arrivant au Vigan, nous ne sommes plus qu'à 300 mètres environ. l'Espérou était à 1230m.

Nous trouvons une terrasse pour boire un café et manger une glace pour fêter cette arrivée.

Et nous dormons au Lièvre de la lune, un gîte situé au 3e étage sous les toits sur une place du centre historique du Vigan. Changement d'ambiance mais très sympa.

Le lièvre de la lune est un mythe chinois antique autour de l'immortalité.

Très belle soirée à vous tous qui nous avez suivis.

Voici quelques photos de cette journée.

L'étoile du matin où nous venons de passer la nuit était donc ma propriété de dieu.

La Luciole se fait remarquer sur la route du départ.

Toutes les forêts ne sont pas cueilleurs friendly !

Un de nos acolytes nous rattrape. Il marche avec  son sac sur un charriot qu'il traine. Ok sur ce chemin. Il remet le sac sur le dos avec le charriot (2kg) dès que le chemin est trop caillouteux, trop étroit, trop encaissé. 

Suis encore pas convaincu par la marche avec le charriot. 

Beauté du sous-bois.

Couleurs automnales.

La forêt s'ouvre enfin pour nous laisser entrevoir quelques paysages.

Le grand soleil réchauffe. 

Kern original.

Des chaos de granit plein la forêt.

Paysage autour du Vigan.

Attention aux bifurcations. Ici bien indiquée.

Bruyères en fleur. Elles étaient fanées partout ailleurs sur le chemin !

De vieux oliviers pleins d'olives vertes et noires.

Les murets de pierres sèches sont parfois encore en bon état.

Pause à Aulas. Le saucisson sec acheté ce matin y est passé.

Aulas. Cœur ancien. 

Aulas. Cœur ancien.

Aulas. Chez Mamie chats !

Encore une bifurcation qu'on a failli manquer en marchant sur la route. 

Couleur du chemin.

Avec sa colchique jaune.

Récompense à l'arrivée.

Hébergement de ce soir.

Délire dans le grand miroir sur la cheminée.

Décor de la cheminée.

Quand je vous disais qu'elles étaient mortes, ces chaussures. Les semelles étaient trouées depuis la moitié de la rando !!!

Miroirs et trompe-l'oeil.

Cage d'escalier.

Octobre Rose tricote ici !

Pour finir en terrasse avec une pizza cévenole à l'ail noir et pelardon. Délicieuse !

 Belle nuit.

OLEM

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GR 7 - 13ème étape : 29km au départ de l'Hospitalet. Le dimanche 05 octobre 2025.

 De L'Hospitalet à l'Espérou : Grandiose.

A 07h, nous retrouvons Maryse pour un petit-déjeuner simple mais efficace. Breakfast tea, pain, beurre, confiture. Je suis tombé sur le pot de confiture de châtaignes. Maryse me dit qu'elle n'est peut-être pas très bonne car elle l'a faite trop cuire.

J'ouvre le pot. La pâte a la consistance d'une crème de marron parfaite. Une tuerie. Je n'ai déjeuné qu'avec ça. J'ai donc l'énergie nécessaire pour la journée.

De plus, Maryse nous donne 6 oeufs durs et de quoi se faire un sandwich avec le pâté entamé hier soir. Nous avons donc notre pique-nique du jour.

Nous la remercions et lui souhaitons de prendre soin d'elle le plus longtemps possible. Un selfie.

À 07h30, nous sommes sur le chemin. La lueur du jour est suffisante. Quelques photos de cette bâtisse d'un autre temps. J'avais l'impression de quitter un monde en voie de disparition que je ne reverrai jamais plus.

Presque le cœur serré.

Le vent souffle fort. Il fait froid.

Le lever de soleil est beau. Il nous aide à repartir. Nous sommes immédiatement au diapason du chemin : ça monte !!!

Nous traversons encore de beaux paysages, des points de vue grandioses.

Nous passons des cols. L'heure tourne. On avance dans les temps prévus.

Pauses toutes les heures au soleil et à l'abri du vent.

Quelques gorgées d'eau pour refroidir la machine. Quelques graines pour mettre un peu de carburant.

On se relance. La grimpette vers le mont-Aigoual est raide. Le souffle est court. Les jambes chauffent. L'ascension se fait par un gros effort d'endurance. Le mental est mis à l'épreuve. Par chance, chaque pallier est récompensé par un point de vue sensationnel qui fait oublier l'effort qui vient d'être accompli.

Au sommet, un vent à écorner les bœufs. Vue à 360°. La Méditerranée, le mont Ventoux, le mont Lozère, les monts d'Auvergne. Grandiose.

Les Alpes se distinguent à peine dans la brume. Les Pyrénées, elles, ne sont pas visibles.

Après un café, nous redescendons vers notre étape du jour : l'Espérou.

Repas du soir en compagnie de 2 randonneurs sur le chemin de St-Guilhem-le-désert. Rien à voir avec la soirée précédente.

Belle nuit.

Selfie avec Maryse. Inoubliable.

L'entrée du gîte de L'Hospitalet.

Départ.

Lever de soleil sur L'Hospitalet.

Beau.

Photos.

Train de baignoires.

Un petit bain sur le balcon ?

Passage sous une allée de mélèzes.

Cèpes du jour rien que pour Sylvain.

Dans la montée à l'Aigoual.

À l'arrivée au sommet.

Le bâtiment de l'observatoire de climatologie.

La Méditerranée à l'horizon.

Preuve !

La porte des étoiles façon land art.

Feuillage automnal.

OLEM

🏨 Accomodation : L'Etoile du Matin, L'Espérou 🏨

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GR 7 - 12ème étape : 27km au départ de Rouve-Bas. Le samedi 04 octobre 2025.

 De Rouve à L'Hospitalet : pas d'énergie.

 Partis à 7h45, après avoir pris un excellent petit-déjeuner servi par Mireille et Eric. Produits du jardin et des amis.

Bon moment à discuter.

Beau lever de soleil avec des rougeurs intenses. Nous quittons Mireille et Eric. 

En montant au col de Jalcreste pour reprendre le GR, nous entendons un cerf bramer à plusieurs reprises. Première fois de ma vie. C'est chouette.

C'est la fin de la période. Des marcheurs rencontrés sur le chemin nous ont dit qu'ils en avaient entendu aussi.

On tendra l'oreille demain.

Nous nous sommes payés une belle côte au démarrage comme hier en plus long encore. Bon, c'est fait ! Mais j'en ai plein les pattes aujourd'hui. J'ai marché plus lentement que d'habitude. Les kilomètres commencent à se faire sentir. Mes chaussures s'usent aussi très vite. Elles sont bonnes à jeter. Mais il faut qu'elles tiennent encore 2 jours jusqu'au Vigan.

De toute façon, pas d'autre possibilité.

Le temps s'est maintenu tout au long de la marche. La pluie très fine ne mouillait même pas. Il faisait doux. Le plafond nuageux devait être vers 1200/1300m nous laissant des panoramas vers l'Est et le Sud. Par contre, l'horizon était bouché vers le Nord et l'Ouest, les nuages accrochant les sommets côté atlantique. Nous avons été épargnés par le brouillard pourtant parfois très proche.

Nous atteignons Barre-des-Cévennes après 20 bornes. Nous y rencontrons par hasard notre hollandais Hubertus ravi de nous revoir. Nous discutons un peu. Il a fait 35 kilomètres la veille !!! Il passe sa nuit là. Nous nous souhaitons bon chemin et reprenons la route. Barre est absolument désert. Pourtant c'est joli.

Plus loin, nous remontons en altitude. Trois vautours fauve volent juste au dessus de nous. Ils tournent lentement sans aucun coup d'ailes. Nous les admirons mais ils poursuivent leur quête vers d'autres cieux. Beau spectacle.

La fin du chemin me semble interminable. Et pourtant nous arrivons à l'Hospitalet. La dame nous attendait bien. Son téléphone est en dérangement depuis trois semaines. Raison pour laquelle nous n'arrivions pas à la joindre ces jours derniers.

Une fois arrivés au gîte, le temps se dégrade. La vraie pluie qui mouille est arrivée accompagnée d'un vent tempétueux.

Nous sommes désormais bien au chaud. Le gîte de groupe est tenu par une dame seule de 82 ans. La maison est très ancienne.  Malgré l'état très sommaire de l'entretien, cette bâtisse a de très bonnes ondes. La cuisinière à bois chauffe toute la partie gîte. Il fait bon. On entend les rafales souffler dehors. La petite dame nous appelle pour manger. Salade verte, pâté maison, pommes de terre rissolées, omelette aux oignons, lactaires à l'ail. Sa fille passe voir si tout va bien. Nous discutons de l'ascension de l'Aigoual. Elle est rassurée de savoir que s mère a 2 infirmiers à disposition au besoin. Elle retourne chez elle tranquille : sa maison est de l'autre côté de la rue.

Nous parlons de notre périple, des champignons, de son gîte, de sa chute et de son AVC, de son séjour en convalescence.

Soirée très simple mais bel échange.

Elle nous attend à 07h demain matin pour le petit-déjeuner.

Belle nuit !

Lever de soleil au col de Jalcreste.

Temps correct mais venteux. Le brouillard et le pluie de sont pas loin !

Chemin taillé dans le schiste.

Le panorama vers le sud-est n'est pas bouché. Le plafond nuageux est bas. Par contre au nord-ouest, le relief est accroché par des nuages bien gros... Nous rattaperont-ils ?

Un menhir. Il y a beaucoup de pierres levées, des dolmens, et des sépultures néolithiques sur ce chemin.

Barre des Cévennes adossé à sa colline.

Première indication de L'Hospitalet où nous allons. En espérant être attendus, étant donné que le téléphone du gîte est en dérangement, nous verrons bien.

Pause à Barre.

Barre et sa rue principale à l'heure du midi. Où sont les gens ?

En passant le col des Faïsses, très belle vue sur une vallée. Nous n'avons pas été embêtés par la pluie jusque là.

Carline séchée.

Les couleurs automnales arrivent !

Le gîte est la maison derrière la pancarte. Nous allons frapper.

Une vieille dame nous ouvre : elle nous attendait... Et nous prie de la suivre au gîte. Au fond de son couloir, elle ouvre une porte derrière laquelle un couloir dessert un dortoir à droite, 2 chambres fermées à clé et les sanitaires à gauche tout au fond, et la cuisine en face des sanitaires.

Dans toute cette aile de la maison, il fait bon. La dame qui s'appelle Maryse nous montre la cuisinière à bois qu'elle a allumée avant notre arrivée. On peut y ajouter du bois. Il est à disposition dans la grange à l'étage en dessous. Une porte au bout du couloir mène à un escalier de pierre qui descend directement au niveau de la rue dans une remise où sont stockés le bois, les pommes de terre, plein de matériel.

La remise.

Le dortoir où nous dormons.

Bizarrement, malgré son aspect vieillot et dépassé figé dans les années 1980, cette vieille bâtisse a quelque chose de bienveillant. Nous nous y sentons très bien. La chaleur au bois est douce.

OLEM

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