samedi 26 janvier 2013

Chemin de Compostelle / Eté 2012 : 19km de Parentis-en-Born à Saint-Paul-en-Born

Lever à 6h. Il fait bon. Malgré tout, le linge lavé la veille est recouvert de rosée. Il devra donc finir de sécher sur les sacs pendant la marche. Nous devenons des séchoirs ambulants.

A 8h pétante ce 25 juillet 2012, nous quittons le "Pipiou" par la promenade de "Nasseys". Direction : Saint-Paul-en-Born.
Nous longeons le lac de Parentis, traversons le port.  pour rejoindre la promenade du "Nasseys" de Parentis, puis longeons la rivière qui se jette dans le lac. 
Nous rejoignons la promenade du "Nasseys". Ce chemin qui longe la rivière est ombragé. Les graminées qui peuplent le sentier sont pleines de la rosée du matin. Les chaussures s'humidifient rapidement tandis que le soleil nous chauffe déjà le front.
Nous atteignons une route que nous longeons en empreintant une piste cyclable parallèle. A partir de ce moment, la chaleur s'est rapidement accentuée. Nous passons devant un site pétrolier du canadien Vermilion REP SAS qui exploite les gisements de Parentis (le plus grand de France).
En face, d'énormes engins forestiers s'agitent dans un vacarme effroyable et une poussière suffocante.
De l'autre côté de la route, d'immenses serres aux dimensions incroyables se dressent au milieu de la forêt. 
Nous découvrons grâce à ce panneau qu'il s'agit de cultures hors-sol de tomates.
Un peu plus loin, une petite auberge sur le bord de la nationale avec une jolie terrasse ombragée nous attend. Nous y sommes bien accueillis et décidons d'y prendre un petit-déjeuner. Le gérante nous apprend d'ailleurs qu'elle propose des formules d'hébergement pour pèlerins. Nous aurions pu passer la nuit ici !

Petit gris.
Le ventre plein, nous reprenons notre chemin. L'itinéraire de Compostelle nous ramène, dans un premier temps, sur des pistes forestières ombragées...
...puis sur du bitume ramolli par le soleil,
... sur d'autres pistes longeant des réserves de chasse,
... ou bordées de tas de bois gigantesques.
La forêt s'ouvre parfois sur d'immenses clairières de cultures comme celle-ci.
Le chemin nous fait traverser des parcelles de très belles pinèdes aux sous-bois tapissés d'herbacées.

Nous découvrons un hameau aux maisons (modestes !) construites en style landais typique.
Nous atteignons Saint-Paul-en-Born. Un fléchage nous amène par la piste cyclable au gîte pèlerin de la commune sans aucune difficulté. Il se situe à côté de la Mairie et de l'Eglise. Le tout premier gîte pèlerin de notre périple depuis le Mont-Saint-Michel pour Olivier.
Après avoir récupéré les clefs auprès de la gentille secrétaire de mairie, nous nous y installons.
Détail de la remarquable enseigne du gîte.
La contribution d'Olivier à l'entretien du gîte : le ménage.
Puis une fois installés au gîte, nous allons nous asseoir à la terrasse du café voisin pour siroter notre panaché réparateur (Déjà englouti au moment de la photo. Le verre est vide !) et mettre par écrit le récit de nos aventures quotidiennes.
Après le repas, nous faisons un tour de village à la recherche de quelques curiosités.






 La nuit, tous les chats sont gris !
L'emblème dont Saint-Paul-en-Born est fier. Cette femme à tête de coquille a la forme de la commune. celle-ci a mis à l'honneur le passage du chemin vers Compostelle.

Suivez le lucane de Saint-Paul-en-Born à Bias
Manu&O

mardi 22 janvier 2013

Chemin de Compostelle / Eté 2012 : 19km de Sanguinet à Parentis-en-Born

Il est 7h30 et cette journée jouit déjà d'un soleil éclatant. Toutefois il fait froid !

 Le bailleur de huit heure du matin !
 Le soleil darde déjà ses rayons.
Et là, le pèlerin réalise qu'il est suivi... par son ombre !


 Château d'eau désaffecté le long de notre route. Paysage énigmatique digne d'un décor du "Midwest".
Première clairière exclusivement cultivée en maïs. Rampes d'irrigation en action. Il est 9h15, ce 24 juillet.
Ce jour-là, le chemin a ressemblé à cela jusqu'au bout. Du bitume. Rien de très passionnant. Les paysages non plus n'avaient rien de sensationnel. Il y a des jours où l'on ne peut lutter. C'est la loi du chemin.
A l'entrée de Parentis-en-Born, nous faisons une pause à l'ombre. Olivier a mal aux pieds dans ses nouvelles chaussures. Il n'en parle pas !

Nous comprenons que nous sommes désormais dans les Landes : la salle des fêtes en porte  les symboles. Ici, le gemmeur saigne le pin pour en récolter la sève.

Là, le berger file la laine au milieu de son troupeau de moutons.


Nous découvrons la place centrale de Parentis, son église, son kiosque et son office du tourisme (à notre droite) pour obtenir notre tampon journalier que voici.
 



Mascotte vélocipédique. Je n'ai malheureusement pas réussi à photographier sa propriétaire, une jeune et jolie danoise, accompagnée de deux copines tout aussi jolies. Elles étaient nos voisines de camping, la nuit précédente. Elles dormaient encore lorsque nous avons quitté l'aire naturelle de Sanguinet. Elles nous ont rattrapé ici, à Parentis. Olivier a échangé quelques mots en anglais avec elles. Elles se sont attardées à l'office de tourisme puis sont remontées en selle pour reprendre leur route. Pas le temps d'évoquer le but de leur voyage.










Coup d'oeil dans un jardin de Parentis :
Poteau indicateur porteur d'une histoire planétaire qui donne envie d'être connue !
La soirée fut sympathique. Nous l'avons passée avec le cousin Pierre, sa femme Vanessa et leur fils Maxence à pique-niquer sur une plage du lac de Parentis à 100m du "Pipiou". Nous étions au calme. Nos discussions nous ont emmenés jusqu'au crépuscule. L'air était doux. Mais il nous a fallu un certain moment avant de réaliser que notre repas allait se finir sous les assauts d'une armée de moustiques. Notre résistance ne put faire face. Ils nous ont finalement vaincus.

Suivez le lucane de Parentis-en-Born à Saint-Paul-en-Born (Lien à venir)
Manu&O