Démarrage après une nuit de voyage par cars et trains pour venir de Clermont-Ferrand.
La forme n'est pas exactement olympique mais l'adrénaline liée à l'excitation de la reprise du chemin nous dope !
De la gare d'Hendaye, nous rejoignons le port à pied pour prendre le bac qui nous fait traverser la Bidassoa pour Fontarrabie (Hondarribia).
Nous voilà de l'autre côté au pays basque espagnol. Dépaysement immédiat.
Hendaye n'est maintenant plus qu'un souvenir.
Les rues de Fontarrabie sont désertes en cette fin de matinée.
Nous passons tout de même prendre des informations à l'office du tourisme.
En sortant de la vieille ville, nous saluons ... au pied de la porte de Santa Maria et nous ravitaillons dans un supermarché.
Le pique nique est frugal mais équilibré !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Un peu trop peut-être ????
La photo est-elle compréhensible ? Le chemin est détrempé par l'orage violent qui s'est produit en début de matinée. Nous l'avons croisé à Bayonne et dans le train qui nous a amené à Hendaye.
Pauvres marcheurs qui ont essuyé cette pluie battante ! La chaleur du soleil fait son retour et sèche déjà tout.
Nous prenons l'itinéraire des crêtes qui nous fait faire l'ascension du Jaizquibel : point culminant à au dessus de la ville de St-Sébastien vers laquelle nous marchons.
Nous marchons dans les pâturages de chevaux que nous laissons indifférents. Le vent est fort, ce jour, mais le soleil et la montée nous réchauffent. Nous sommes récompensés par des points de vue sur l'océan et les Pyrénées.
La frontière franco-espagnole vue du sommet du Jaizquibel.
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| Jaizquibel : 547m. |
Longue descente vers St-Sébastien depuis les crêtes. Nous arrivons au 1er gîte que nous avions repéré sur le guide... étant donné l'heure tardive, il est plein. Il n'y avait que 10 places ! Olivier discute en anglais avec les gérants pendant que j'engage la conversation avec une femme bulgare en allemand. Notre immersion est immédiate dans l'esprit international du chemin. Olivier réussit à glaner une info sur un accueil pèlerin de grande capacité quelques kilomètres plus loin après la séparation du chemin et du sentier côtier blanc et rouge. Nous poursuivons. Nous verrons bien si nous trouvons.
Ici, nous venons de faire traverser par bateau la rivière Oiartzun Ibaia (notre 2e traversée depuis le départ d'Hendaye). Nous sommes déjà dépaysés. Je connais déjà ce coin d'Espagne. J'adore le pays basque. Et cela se confirme cette fois encore.
Le chemin nous fait passer le long de ce chantier naval. Nous découvrons que c'est le chantier de reconstruction d'un baleinier du XVIIe siècle. L'équivalent du chantier de l'Hermione ! Nous n'avons pas le temps de faire la visite et promettons de revenir très vite.
Sur Internet : http://www.albaola.com/fr
Puntas de P. San Pedro
Nous voilà à l'embranchement : à gauche. Le chemin le plus court pour atteindre un hypothétique hébergement... dont nous savons juste qu'il pourrait s'agir d'une secte. Peu rassurant !!!
A suivre !
OLEM
Le Lucane vous emmène voir :
🐞↷ L'hébergement du jour : la Communauté du Chemin 🐞↷
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