Hier soir, avons retrouvé quelques pèlerins à 18h. Le café del Camino était juste à côté. D'autres sont arrivés un peu plus tard. La bière et la sangria ont coulé à flot. Les tapas aussi ! Discussions tous azimut. Michael, un anglais, a bu une bière avec nous car il voulait savoir où aller voir le rugby à Pampelune. Aucun d'entre nous ne le savait. Bon, on a discuté chemin. Il habite plymouth. Il est venu par le ferry jusqu'à Santander. Son projet devrait le mener jusqu'à Burgos... maybe ! A 19h, il est parti dans son gîte manger. Nous ont a mangé que des tapas. Puis vers 20h30, nous avons quitté tout le monde et dodo. 07h. Les téléphones sonnent. Nôtre hôtesse est déjà partie au travail. Nous avons la consigne de laisser les clés sur le meuble d'entrée et de claquer la porte derrière nous.
Passage par la salle de bain. Draps défaits, sacs refaits mis sur le palier avec les les chaussures. Dernier tour. Rien oublié. On claque la porte. Descente des 3 étages. Direction le café del Camino pour prendre un petit-déjeuner. Tostadas con tomata, aceite y jamon, café y zumo. Perfecto.
Nous laissons l'église de Zubiri. Nous repassons le vieux pont (photo ratée).
On s'engage sur le chemin. Nous passons un usine d'extraction de magnésite, employée comme apport de magnésium dans l'agriculture notamment.
Le chemin prend plusieurs formes aujourd'hui. Le bord de route pas du tout sécurisé.
Des tout petits chemins dans les herbes le longs de la route.
Des chemins empierrés autoroute à marcheurs mais gare aux bordures. Un moment d'inattention, c'est une cheville tordue.
On approche de la ville, les stickers fleurissent notamment sur les panneaux de signalisation. Certains détails sont à mourir de rire.
Basque country !
Arrêt pour boire un café... sur la terrasse, il y avait une scène avec des instruments. Un jeune a empoigné la guitare et nous a chanté deux chansons en anglais. Applaudissements. Sifflets. Belle ambiance !
Et on a repris le chemin qui s'est mué en balcon au dessus de la vallée.
Un vent frais monte de la vallée.
Le passage de ce vieux pont symbolise la fin du chemin campagnard. La suite se fait sur le bitume. Fini la campagne, le bitume est désormais le roi.
Un arrêt de bus. Échange sympa avec ces trois dames. Un pèlerin passe.
Quartiers contemporains. Avenues larges et immeubles hauts.
Balisage perdu. Un chemin de halage nous permet de revenir directement vers le centre-ville. Joggeurs, bikers, promeneurs avec leur chiens.
"Las pasarelas" nous fait traverser l'Arga, la rivière.
Vue de la passerelle sur un déversoir, un restaurant suspendu, le stade nautique, une ancienne usine avec sa cheminée, et une des citadelles qui garde la vallée. Très bel endroit. Contre-jour.
Installation au gîte, douche, et pique nique... un peu plus sophistiqué que les jours précédents. Udon, restaurant japonès. Depuis nos éditions du Camino del Norte, notre 1er rituel de retour à une vie normale !!! 🤣🤣🤣
Délicieux Kombucha.
Frais, pétillant et régénérant.
Yakitori.
Rolls japonès.
Juste pour vous mettre l'eau à la bouche.
La tauromachie est une institution, ici. Arène grande comme un stade de football.
Monument qui rappelle que le défilé traditionnel des taureaux en ville n'est pas sans risque.
Pas sûr que ça donne grand chose à l'écran.
Turismo bulegoa de Pamplona.
Nous découvrons le mercado de Santo-Domingo, marché couvert fermé à cette heure. Dommage.
Les halles dans un creux en contrebas du quartier historique.
Le jardin des archives avec son balcon : toute la ville s'étend à ses pieds.
Toujours le jardin des archives planté d'ifs avec les clochers de Saint-Antonin.
Détail.
Albergue de la rua del Carmen.
Pays de danse... "Cultura de Flamenco".
Rua vers 16h.
Passage par la cathédrale.
Monument incroyable et fascinant ensemble architectural.
Colimaçon.
Cloître.
Salle à manger.
Cuisine.
Galerie du cloître.
Les pénitents du tombeau de Charles III de Navarre et de son épouse Eléonore dans la nef.
A la sortie de la cathédrale, nous retrouvons quelques pèlerins qui ont répondu à l'invitation de 17h cette fois. Nous nous retrouvons à une douzaine. Direction le bar Gaucho poche de la place centrale del Castillo. Terrasse à l'ombre en fin de journée. Très fréquenté. Compliqué à 12. On s'est trouvé une table en terrasse. Moment encore très sympa que je n'ai même pas immortalisé par une photo. Trop occupé à discuter...
Nous prenons congé du groupe vers 19h30.
Nous nous perdons dans la ville entre grandes artères et ruelles.
La chambre des députés de Navarre.
A force de tourner, on se trouve un autre bar pour tapas y mas... !!! Bon accueil. Cela fait du bien de se pauser, de se retrouver.
A peine avons nous laissé notre table que la dame au sac à main en bandoulière s'y est installée. La fréquentation est à son comble. Quelle bonheur, ce bain de monde !
Cette place à deux pas nous offre l'occasion de clore cette soirée avec...
... une de ces incroyables glaces dont les espagnols ont le secret.
Après ça, on est rentrés tranquillement à l'hôtel. Et là, on réalise que le quartier est tout aussi vivant que le centre-ville. 4h du matin... l'heure où la ville s'endort. Sacrée nuit mais quelle nuit !!!
Fin de ce reportage fleuve de ce jour. Conclusion : Pampelune et la Navarre sont une excellente destination de vacances. Pensez-y !!!
Besos a todos.
Olem.